Stratégies d’optimisation des coûts

Réussir à naviguer dans ce paysage complexe requiert la mise en place de stratégies visant à optimiser les coûts énergétiques. 

C'est là que l'intervention de Energie conseil expert devient cruciale. Nous nous positionnons en tant que partenaire privilégié de votre stratégie énergétique, vous aidant à déterminer le moment optimal pour ajuster votre contrat d'énergie.

 

Évaluer avec précision sa consommation revêt une importance capitale. Avant même de sélectionner une offre énergétique, il est impératif pour les entreprises de s'interroger sur l'efficacité de leur consommation. L'optimisation de la puissance électrique en constitue un exemple crucial. Une puissance mal ajustée peut occasionner des dépenses supplémentaires, qu'il s'agisse de taxes excessives pour une puissance excédentaire ou de pénalités pour une puissance insuffisante. De plus, des dispositifs tels que le décret tertiaire sont conçus pour réduire la consommation énergétique des grandes entreprises, ce qui incite à évaluer la pertinence des investissements dans des solutions plus efficientes.

 

Le choix de la formule tarifaire adaptée à votre entreprise intervient ensuite. Une fois que l'entreprise a analysé sa consommation, elle peut explorer les différentes formules tarifaires qui lui sont proposées. Les formules tarifaires fixes offrent un prix stable sur une période donnée, tandis que les formules à tarification dynamique permettent de tirer parti des fluctuations du marché, ce qui est idéal pour les grands consommateurs souhaitant optimiser leur budget énergétique à long terme.

 

La stratégie de timing est également cruciale. Anticiper les événements du marché, tels que le remplissage des réserves de gaz, peut aider à éviter des coûts élevés. De même, lorsque les prix du marché sont historiquement bas, il est judicieux de se positionner rapidement pour limiter les risques de hausses ultérieures. Toutefois, une certaine prudence est de mise en cas d'instabilité géopolitique ou lorsque la viabilité à long terme de l'approvisionnement énergétique est incertaine.

 

Enfin, l'adaptation de la formule tarifaire aux besoins spécifiques de l'entreprise est essentielle. Les entreprises disposant de volumes importants peuvent opter pour des offres permettant de mieux maîtriser les variables du marché, tandis que celles axées sur la durabilité peuvent privilégier des formules indexées favorisant les énergies renouvelables.

 

En conclusion, anticiper les fluctuations du marché de l'énergie et choisir une stratégie tarifaire adaptée sont des étapes cruciales pour optimiser les coûts énergétiques en entreprise. En s'appuyant sur une évaluation précise de sa consommation et en se tenant informé des tendances du marché, chaque entreprise peut prendre des décisions éclairées pour garantir son efficacité énergétique et sa compétitivité à long terme.

 

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Certificats d’Economies d’Energie (CEE)


Les Certificats d'Économies d'Énergie (CEE) offrent aux consommateurs des avantages pour leurs projets de rénovation énergétique.

Mais que sont réellement les CEE ?

Il s'agit d'un dispositif instauré par l'État, introduit par la loi POPE (Programmation fixant les Orientations de la Politique Énergétique) en 2005 et mis en place l'année suivante.

L'objectif principal des CEE est de promouvoir l'efficacité énergétique en France. En incitant les entreprises, les particuliers et les collectivités à entreprendre des travaux visant à réduire leur consommation énergétique, ce dispositif contribue à diminuer la consommation nationale d'énergie.

Comment fonctionne-t-il concrètement ?

Pour atteindre cet objectif, l'État impose des quotas d'économies d'énergie à chaque fournisseur d'énergie. Ces fournisseurs sont ainsi tenus de réaliser des économies d'énergie, et la façon dont ils atteignent ces objectifs dépend de leur stratégie individuelle. Bien que l'État ne dicte pas directement cette stratégie, il surveille les résultats et impose des amendes aux fournisseurs qui ne parviennent pas à atteindre leurs objectifs. Ces amendes sont fixées à 0,015€ par kilowattheure cumac manquant, ce qui peut représenter une somme considérable.

Les objectifs individuels de chaque fournisseur sont calculés en fonction de leur part de marché dans les ventes d'énergie.

Le dispositif des CEE fonctionne par cycles de trois ou quatre ans, au cours desquels des objectifs nationaux d'économies d'énergie sont établis. Depuis sa mise en œuvre en 2006, ces objectifs ont considérablement augmenté :

  • La première période, de 2006 à 2010, visait à économiser 54 TWh cumac d'énergie.
  • La seconde période, de 2011 à 2014, avait pour objectif d'économiser 345 TWh cumac d'énergie.
  • De 2015 à 2017, les objectifs représentaient 700 TWh cumac d'énergie économisée.
  • La quatrième période, allant de 2018 à 2021, avait pour ambition d'économiser 2 133 TWh cumac d'énergie, avec un objectif initial de 1 600 TWh cumac économisés jusqu'en 2020, prolongée d'une année en raison de la crise sanitaire.
  • Depuis janvier 2022, nous sommes entrés dans la cinquième période des CEE, avec pour objectif d'atteindre 2500 TWh cumac d'économies d'énergie d'ici 2025.

Le KWh cumac est l'unité de mesure spécifique utilisée par les acteurs de la transition énergétique dans le cadre des Certificats d'Economies d'Energie (CEE). Le dispositif des primes CEE oblige les fournisseurs d'énergie à comptabiliser en kWh CUMAC l'énergie finale économisée. 

La Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC)


Egalement connue sous le nom de stratégie nationale de développement à faible intensité de carbone, constitue la feuille de route de la France dans la lutte contre le changement climatique. Elle établit les orientations visant à faciliter la transition vers une économie durable, circulaire et à faible émission de carbone dans tous les secteurs d’activité.

Cette stratégie définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’en 2050, année fixée comme objectif de neutralité carbone, tout en fixant des objectifs à court et moyen termes, matérialisés par des budgets carbone.

Instaurée en 2015 par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV), la SNBC a fait l'objet de révisions en 2018 et 2019 afin de renforcer ses objectifs de neutralité carbone. En 2020, elle a été soumise à une consultation publique avant d'être définitivement adoptée.

Les Objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone

Atteindre la neutralité carbone d'ici 2050

La neutralité carbone représente un état d'équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine humaine et leur absorption par l'atmosphère. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de réduire de manière significative les émissions de GES tout en renforçant la capacité des puits de carbone naturels à les absorber.

Le changement climatique, induit par l'accumulation excessive de GES dans l'atmosphère, constitue une menace majeure pour la planète. La neutralité carbone est donc considérée comme une nécessité absolue pour contrer le réchauffement climatique et ses effets néfastes.

Atteindre la neutralité carbone d'ici 2050 représente un défi ambitieux pour la France. Pour y parvenir, il est essentiel de se concentrer prioritairement sur les secteurs les plus émetteurs de GES, notamment les transports, l'agriculture, l'industrie et le bâtiment.

La SNBC vise à réduire de moitié la consommation d'énergie et à diminuer les émissions non énergétiques de 38% dans le secteur agricole et de 60% dans l'industrie. De plus, elle prévoit d'accroître et de sécuriser les puits de carbone, tels que les sols, les forêts et les technologies de capture et de stockage du carbone, afin de garantir un équilibre dans la neutralité carbone.

Réduire l'empreinte carbone des Français

Si la neutralité carbone est un objectif à l'échelle nationale, la réduction de l'empreinte carbone s'opère à une échelle plus individuelle.

Pour réduire l'empreinte carbone des ménages français, la SNBC déploie plusieurs stratégies complémentaires :

  • Favoriser la production locale afin de réduire l'impact carbone des produits consommés par les foyers.
  • Renforcer la tarification du carbone au niveau international pour encourager l'importation de produits plus écologiques.
  • Généraliser le calcul de l'empreinte carbone et afficher les bilans d'émissions sur les produits et services.
  • Sensibiliser la population à adopter une culture bas carbone, essentielle pour atteindre la neutralité carbone à l'échelle nationale.

Quelle est la part de la TICFE/CSPE  dans votre budget électricité ?


La Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d'Électricité (TICFE) et la Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel (TICGN) sont des taxes imposées sur l'électricité et le gaz naturel, affectant les entreprises, les collectivités et les particuliers. 
Elles représentent une part significative, généralement entre 15 et 25 % de votre budget énergétique, hors TVA. Cependant, ces coûts supplémentaires peuvent être optimisés et réduits grâce à une déclaration administrative auprès des douanes. En effectuant cette démarche, vous pouvez réaliser d'importantes économies annuelles.
Vous désirez économiser du temps et de l'argent ? Optez pour une gestion efficace de vos taxes énergétiques ! DX ENERGY vous accompagne dans vos démarches : Détermination de vos droits à une exonération, documents nécessaires préremplis, Etat récapitulatif annuel à transmettre aux douanes.

Reportage Cash investigation 

jeudi 22 février, l'émission Cash Investigation a diffusé un reportage mettant en lumière certaines pratiques contestables dans le domaine de l'énergie, qualifiant certains acteurs de « profiteurs de crise » pendant la crise énergétique.

L'enquête a dévoilé les coulisses d'une entreprise de courtage en énergie, où une journaliste infiltrée, se faisant passer pour une nouvelle recrue, a documenté le programme de formation des nouveaux employés. Les propos choquants rapportés par certains managers et formateurs de cette entreprise, qui qualifiaient les clients de « vaches à lait » et recouraient à des techniques de vente discutables telles que la fabrication de comparatifs falsifiés ou fictifs, ont suscité une profonde consternation au sein de nos équipes. 

Il est important de souligner que le reportage a injustement généralisé les pratiques de l'ensemble de la profession en insinuant que tous les courtiers recourent à des pratiques déloyales telles que les « offres inventées ». Cette généralisation erronée porte préjudice à la réputation de l'ensemble du secteur. En réalité, la grande majorité des courtiers en énergie opèrent avec intégrité et professionnalisme, cherchant avant tout à servir au mieux les intérêts de leurs clients. Les pratiques décriées dans le reportage ne sont en aucun cas représentatives de l'ensemble du secteur.

Cette présentation erronée nuit non seulement à la réputation des courtiers en énergie, mais également à la confiance du public dans ce domaine crucial pour le fonctionnement du marché de l'énergie.

Il est important de reconnaître le rôle essentiel des courtiers en énergie, qui aident les entreprises à naviguer dans un marché complexe et en constante évolution, en leur fournissant des conseils impartiaux et en négociant des contrats avantageux. Il est donc injuste de stigmatiser l'ensemble de la profession en se basant sur des pratiques condamnables isolées.

Le reportage de Cash Investigation a omis de présenter la diversité des pratiques et des valeurs au sein de la profession de courtier en énergie. 

Chez DX Energy nos courtiers exercent leur métier avec dévouement transparence et honnêteté, mettant en avant les intérêts de leurs clients avant tout.

Actualité du marché de l'Energie  2/2/2024

La troisième semaine de janvier a encore confirmé la tendance à la baisse des prix sur les marchés de gros de l'électricité. Par rapport à la semaine précédente, cette période a marqué un nouveau point bas, avec le contrat CAL 25 Baseload clôturant à 75,83 €/MWh le mercredi 17 janvier.

Cette semaine a enregistré une réduction de -6,20 €/MWh sur le contrat CAL 25 Baseload, se terminant à 77,46 €/MWh le vendredi 19 janvier, soit une baisse significative de -7,41 % par rapport au vendredi 12 janvier. Les contrats à plus long terme, tels que CAL 26 Baseload et CAL 27 Baseload, ont également suivi cette trajectoire à la baisse avec des baisses respectives de -8,34 % et -4,78 %.

La baisse des prix des contrats à terme cette semaine s'explique principalement par la solidité des fondamentaux du marché, notamment la diminution des prix du gaz, la baisse des prix du CO2, une disponibilité élevée de l'énergie nucléaire, une demande nationale faible et un surplus d'offre sur le marché.

4/12/2023 - ARENH 2024 - Les volumes et l'écrêtement sont connus

Le rendez-vous du guichet Arenh pour l'année 2024 a eu lieu le 16 novembre 2023, mais quelques fournisseurs ont été autorisés à poursuivre la vente de contrats Arenh légèrement au-delà de cette date. Au 1er décembre 2023, la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE) a publié les données relatives à la demande de volume ARENH formulée par les fournisseurs pour l'année à venir.

 

Pour l'année 2024, la demande de volume d'électricité ARENH s'élève à 130,41 térawattheures (TWh). En conséquence, le taux d'écrêtement pour cette période s'établit à 23,32%, marquant ainsi une réduction significative par rapport au taux de 32,57% enregistré en 2023.

 

Mais quels seront les répercussions de cette évolution sur la facture des entreprises en 2024 ? L'impact sur les factures dépendra largement de la façon dont les entreprises ont structuré leurs contrats d'approvisionnement en électricité, ainsi que du taux d'écrêtement effectivement appliqué. Voici quelques scénarios possibles :

 

Contrats ARENH sans plafond : Les entreprises ayant opté pour des contrats ARENH sans plafond paieront un tarif fixe pour leur électricité. Dans cette configuration, l'impact de l'écrêtement ne devrait pas influencer leurs factures, car le taux d'écrêtement est déjà inclus dans les tarifs convenus. Elles pourront donc bénéficier de la stabilité des prix.

 

Contrats ARENH classiques : Pour les entreprises ayant des contrats ARENH classiques, elles constateront une légère augmentation du prix du mégawattheure (MWh) à partir du mois de février 2024. Étant donné que le taux d'écrêtement est nettement inférieur à celui de l'année 2023, l'impact financier sera contenu.

Si vous souhaitez évaluer l'incidence du taux d'écrêtement sur votre facture, n'hésitez pas à contacter l'un de nos experts. Ils seront en mesure de répondre à toutes vos questions et d'analyser votre contrat actuel pour vous fournir des informations précises.


 

21/10/2023 - Accord Historique sur la réforme du Marché de l'Électricité Européen

La France Sécurise son Parc Nucléaire

Le 17 octobre dernier, après des mois de négociations, les 27 États membres de l'Union européenne ont conclu un accord majeur pour réformer le marché européen de l'électricité. Cette avancée cruciale, obtenue grâce aux efforts des ministres de l'Énergie, marque une étape significative dans l'adaptation du fonctionnement du marché de l'énergie. Cependant, des désaccords subsistaient, notamment entre la France et l'Allemagne, concernant le soutien à l'industrie nucléaire. L'accord a été adopté à l'exception d'un vote négatif de la Hongrie.

 

Mesures clés de la Réforme : La réforme prévoit la mise en place de contrats à long terme visant à atténuer les fluctuations des prix du gaz, impactant les tarifs de l'électricité. Une mesure centrale concerne le soutien aux centrales nucléaires existantes à travers l'utilisation de "contrats pour différence" (CFD), garantissant ainsi la stabilité du secteur de l'électricité et évitant des variations de prix brusques pour les consommateurs et les entreprises françaises.

 

Bénéfices pour les Énergies Renouvelables : Bien que l'industrie nucléaire soit considérée comme la principale bénéficiaire de cet accord, les énergies renouvelables pourraient également en tirer profit. L'accord ouvre la voie au développement de capacités dans les domaines de l'énergie nucléaire et des énergies renouvelables.

 

Prochaines Étapes : Le texte de la réforme doit désormais être soumis aux négociations avec les eurodéputés dans les semaines à venir. Cependant, il est important de noter que la mise en œuvre de ces mesures n'entrera en vigueur que dans les années à venir, à partir de 2024, avec une réalisation éventuelle début 2026, selon les prévisions d'Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition énergétique.

 

L'accord historique sur la réforme du marché de l'électricité européen marque une avancée cruciale dans l'adaptation du fonctionnement du marché de l'énergie. La France a obtenu gain de cause pour sécuriser son parc nucléaire, tandis que des mesures clés, telles que les contrats pour différence, garantissent la stabilité du secteur électrique. Cette réforme, qui ouvre la voie au développement des énergies renouvelables, promet de façonner l'avenir du marché de l'électricité en Europe.


 

5/7/2023 - 8 ème baromètre fournisseurs CLEEE / FNCCR-territoire d’énergie 

L’enquête ne vise pas le prix ; elle s’intéresse uniquement aux aspects qualitatifs (relation commerciale, compétence, flexibilité, réactivité, innovation, proactivité) et administratifs (facturation et reporting). 

 

Une enquête toujours représentative : 404 réponses représentant 865 000 sites « pros » et 67 TWh. L’enquête a été menée du 23 mai au 19 juin 2023, auprès des grands acheteurs professionnels d’électricité et de gaz. 58% des contributions proviennent des acheteurs privés membres du CLEEE et des acheteurs publics membres du groupe de travail de la FNCCR-territoire d’énergie. 

 

Les avis portent en 2023 sur 31 fournisseurs, soit 6 de moins que l’an passé. Le marché semble se reconcentrer avec 55% des avis concernant l’un des trois majors (EDF, ENGIE et TOTAL Energies). La première place du palmarès revient cette année à GazelEnergie, avec une relation client de qualité très appréciée en cette période de crise et une fiabilité de la facturation. 

 

Parmi les 3 gros fournisseurs, ENGIE reste encore une fois le favori des consommateurs : la relation commerciale et l’accompagnement aux prises de position sur les marchés sont appréciés. En revanche, le manque de souplesse dans la gestion des contrats et quelques difficultés de facturation ont été signalés. 

 

TOTAL ENERGIES reste stable dans le bas du classement avec de fortes marges d’amélioration sur l’accompagnement aux prises de position, sur la facturation et sur la gestion contractuelle. 

 

EDF est en très forte chute et se retrouve cette année en dernière position du classement, avec comme point noir une facturation très défaillante. 

24/1/2023     Éco Énergie Tertiaire (EET)

Éco Énergie Tertiaire (EET) est une obligation réglementaire qui engage tous les acteurs du tertiaire vers la sobriété énergétique. Issue du décret tertiaire (article 175 de la loi Élan), elle impose une réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments à usage tertiaire afin de lutter contre le changement climatique.

Objectifs

Une réglementation progressive : Éco Énergie Tertiaire impose la réduction des consommations d’énergie finale de l’ensemble du parc tertiaire d’au moins -40 % en 2030, -50 % en 2040, -60 % en 2050 (par rapport à 2010).

Une obligation de reporting chaque année, via la plateforme en ligne OPERAT, qui permet de mesurer les progrès accomplis en termes d’économie d’énergie.

Les bâtiments tertiaires représentent 973,4 millions de m2 en France, soit plus d’un tiers de la consommation d’énergie du secteur du bâtiment.

Qui est concerné ?

Toutes les branches du secteur tertiaire : bureaux, services publics, enseignement, médico-social, justice, commerces, hôtellerie, restauration, résidences de tourisme et loisirs, équipements sportifs, de culture et de spectacles, entrepôts, aéroports, gares ferroviaires, routières, maritimes ou fluviales, salles et centres d’exploitation informatique, stationnement, blanchisseries, imprimeries et reprographies, etc.

Toutes les constructions existantes et neuves, dont les bâtiments ont une surface d’activité tertiaire (ou un cumul de surfaces) égale ou supérieure à 1 000 m² sont concernées.

Quelques rares exceptions concernent les constructions provisoires (permis de construire précaires), les lieux de culte, les activités à usage opérationnel à des fins de défense, de sécurité civile ou de sûreté intérieure du territoire.

Près de 68 % du parc tertiaire concerné.

Source : étude d’impact décret tertiaire

PART DES ÉNERGIES RENOUVELABLES DANS LA CONSOMMATION FINALE BRUTE D’ÉNERGIE

Entre 2019 et 2020, la production primaire d’énergies renouvelables augmente légèrement, de 3,8 TWh (soit + 1,2 %). Cette hausse est portée principalement par les énergies renouvelables électriques, notamment hydraulique (+ 9,3 %), du fait de précipitations plus abondantes qu’en 2019, et éolienne (+ 17,2 %), en raison de l’augmentation des capacités installées et de conditions de vent plus favorables. À l’inverse, la production primaire de biomasse se replie nettement (- 7,1 %), la douceur de l’année 2020 ayant réduit les besoins de chauffage, de même que la production primaire de biocarburants (- 8,5 %) en conséquence de la limitation des déplacements liée à la crise sanitaire.

Depuis 2005, la production primaire d’énergies renouvelables a augmenté d’environ 73 %, notamment du fait de l’essor de l’énergie éolienne, des pompes à chaleur et des biocarburants.


 

LA PRODUCTION D 'ELECTRICITE

En 2020, la production nette d’électricité s’élève à 510 TWh, en baisse de 6,8 % par rapport à l’année précédente. Cette diminution s’explique en grande partie par le recul de la production nucléaire qui se situe à son niveau le plus bas depuis 1993 (- 11,6 %, à 335 TWh). Celui-ci est lié à une moindre disponibilité des centrales, en raison de retards de maintenance dus à la crise sanitaire, ainsi que, dans une moindre mesure, à la fermeture définitive de la centrale nucléaire de Fessenheim le 29 juin 2020. La production thermique classique, à 53 TWh, diminue également, de 9,1 %, dans un contexte de moindre demande électrique liée à la crise sanitaire. La production d’électricité renouvelable progresse en revanche par rapport à 2019. En raison de conditions climatiques favorables et de la croissance du parc, la production éolienne augmente notamment de 17,2 %. Les production photovoltaïque et hydraulique sont également en hausse, respectivement de 11,1 % et 8,3 % sur un an.

CONSOMMATION FINALE D'ÉLECTRICITÉ PAR SECTEUR 

Depuis 1990, la consommation finale d'électricité, corrigée des variations climatiques, a augmenté de près de moitié. Cette croissance, essentiellement imputable au résidentiel-tertiaire, a été continue jusqu'à la crise économique de 2008. La consommation tend à se stabiliser depuis cette date. En 2020, elle diminue toutefois de 3,2 % par rapport à 2019, en raison de la crise sanitaire et économique, pour s’établir à 424 TWh. En 2019, le résidentiel représente 37 % de cette consommation, devant le tertiaire (32 %) et l’industrie (27 %).

La dépense d’électricité de l’ensemble des consommateurs s’élève, quant à elle, à 54 Md€ en 2019, en hausse, en euros constants, de 20 % par rapport à 2011 (+ 2,3 % en moyenne annuelle entre 2011 et 2019).


 

LES SITES NUCLÉAIRES EN FRANCE

À la suite de la fermeture des deux derniers réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim le 29 juin 2020, la France compte 56 réacteurs actuellement en service. Ils utilisent tous la technologie à eau pressurisée (REP) et ont été mis en service entre la fin des années 1970 et le début des années 2000. Les plus anciens relèvent du palier 900 MW, les plus récents du palier 1 500 MW, les autres du palier 1 300 MW. Certains ont un circuit de refroidissement « ouvert », avec prélèvement et rejet d'eau dans la mer ou la rivière, tandis que les autres ont un circuit « fermé » qui permet des prélèvements réduits. Dans ce dernier cas, la chaleur est évacuée par des tours aéroréfrigérantes dans l'atmosphère sous forme de vapeur.


 

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